"C'est quelque chose d'incroyable, c'est un rêve devenu réalité", s'est réjoui le rider de 26 ans. "Je ne sais pas quelle répercussion cela va avoir en Espagne, mais j'espère que ça va faire bouger les choses parce que nous sommes un sport minoritaire et j'espère que les gens commenceront à en savoir plus sur ce sport si incroyable et dans lequel l'Espagne a un excellent niveau à l'échelle mondiale".
"Nous sommes trois dans l'équipe nationale, dont deux sont dans le Top 10 mondial, et l'autre dans le Top 20. C'est-à-dire que nous avons un excellent niveau", a-t-il poursuivi.
Loin d'être attendu
Hernandez, qui a coupé la ligne en troisième position dans une finale où trois des six "riders" sont tombés, était pourtant loin d'être attendu après avoir terminé seulement 31e aux JO de Vancouver en 2010, et 21e il y a quatre ans à Sotchi.
En revanche l'Espagne attendait beaucoup de son porte-drapeau Lucas Eguibar, mais celui-ci a été éliminé dès les 8e de finale.
Le titre olympique est revenu au grand favori français Pierre Vaultier, qui a conservé son titre, deavnçant l'Australien Jarryd Hughes.
La dernière médaille espagnole remontait aux JO d'Albertville en 1992, quand Blanca Fernandez Ochoa avait pris le bronze en slalom.