Meghan Markle se rêvait en «Lady Di 2.0»

  09 Avril 2018    Lu: 2576
Meghan Markle se rêvait en «Lady Di 2.0»

Selon une biographie à paraître jeudi au Royaume-uni, la future femme du prince Harry rêvait de devenir une nouvelle Lady Di.

L'Américaine Meghan Markle, future épouse du Prince Harry, est une jeune femme ambitieuse qui rêvait de devenir une nouvelle Lady Di, révèle une biographie à paraître jeudi au Royaume-Uni.

Le chroniqueur royal Andrew Morton, auteur du bestseller «Diana, sa vraie histoire», écrit grâce aux confidences de Lady Di, s'est penché cette fois sur l'actrice américaine, qui épousera le 19 mai le second fils du Prince Charles et de Diana. Il raconte dans ce livre la fascination de Meghan pour Diana, décrivant une jeune fille en pleurs devant les images de son enterrement et se plongeant dans des vieilles cassettes vidéos de son mariage avec le Prince Charles.

Meghan s'intéressait à Diana «pas seulement pour son style mais pour son engagement humanitaire et elle la voyait comme un modèle», ont confié à l'auteur des amis de la famille. «Elle a toujours été fascinée par la famille royale. Elle veut être la princesse Diana 2.0», selon son amie Ninaki Priddy.

Pour Andrew Morton, la comparaison avec Diana est inévitable, en raison de l'engagement humanitaire et du côté glamour des deux femmes. Avec toutefois une différence de taille entre la timide Diana, qui a épousé le Prince Charles à l'âge de 20 ans, et l'actrice professionnelle de 36 ans: «Meghan possède un équilibre et une confiance en elle que Diana, lorsqu'elle est entrée dans la famille royale, avait du mal à avoir. C'est une femme qui connaît les caméras, qui ne les craint pas», écrit-il. «D'une certaine façon, elle est la femme que Diana cherchait à devenir».

Femme de réseaux

Encore enfant, à 11 ans, elle écrit une lettre à Procter and Gamble pour leur demander de modifier une publicité jugée machiste, et elle réussit à les convaincre. Elle étudie le théâtre et les relations internationales à la Northwestern University et fait un stage de six semaines en tant qu'attachée de presse à l'ambassade américaine en Argentine. Pour son chef à Buenos Aires, «elle avait tout ce qu'il faut pour être une diplomate de talent».

Andrew Morton dépeint aussi une jeune femme désireuse de percer comme actrice et qui s'est appuyée pour cela sur son réseau, dont le producteur Trevor Enfelson qui l'a aidée à décrocher quelques rôles au début de sa carrière et qu'elle a épousé.

A mesure qu'elle se faisait connaître, «elle n'avait plus de temps pour des amis de longue date», affirme Andrew Morton. «Elle a soigneusement recalibré sa vie, forgeant de nouvelles amitiés avec ceux qui pouvaient développer sa carrière.»

Peu après son mariage, en 2011, elle décroche le rôle de Rachel Zane dans la série télévisée américaine «Suits», qui la rendra célèbre. La série est tournée à Toronto, ce qui a conduit le couple à entretenir une relation longue-distance.

Froide et calculatrice?

Selon Morton, lorsque leur mariage s'est effondré en 2013, «tout le monde dans leur entourage a été vraiment choqué». Un ami a assuré à l'auteur que c'est Meghan qui avait pris la décision de rompre, un autre lui a raconté qu'elle avait renvoyé son alliance par la poste.

Ninaki Priddy, qui fut l'amie de Meghan Markle pendant trente ans, a pris le parti de son ex-mari et la décrit comme une personne froide et calculatrice.

Le livre évoque aussi les racines de Meghan Markle, qui descend à la fois d'esclaves qui travaillaient dans les plantations de coton en Géorgie (sud des Etats-unis), par sa mère, et du roi Robert Ier d'Ecosse, qui a régné de 1306 à 1329, par son père, si l'on en croit son biographe.

Son ancêtre Mary Bird apparaît dans les registres du château de Windsor de 1856, où elle a probablement travaillé comme domestique. Quelque 162 ans plus tard, sa descendante épousera un prince dans la chapelle du château.

Pour Morton, Meghan Markle est un atout pour la monarchie. Intelligente, belle et talentueuse, elle «complétera son mari et l'institution avec laquelle elle s'unit, apportant fraîcheur, diversité et chaleur dans les couloirs froids de Buckingham Palace.»


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