Lors d'une conférence de presse à Téhéran, le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale de la République islamique, Ali Shamkhani, a déclaré que l'Organisation iranienne de l'énergie atomique était prête à prendre des mesures "surprenantes" en cas d'abandon de l'accord sur le nucléaire. Interrogé sur la possibilité que l'Iran quitte le TNP, il a répondu: "C'est l'une des trois options que nous envisageons."
L'objectif du TNP, qui est entré en vigueur en 1970, est d'empêcher la dissémination de l'arme atomique et de garantir à tous ses signataires le droit de développer un programme nucléaire civil. Il prévoit aussi le démantèlement progressif de l'arsenal des cinq puissances nucléaires originelles (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni). L'Iran est membre du TNP depuis 1970.
Donald Trump a donné aux signataires européens de l'accord de Vienne jusqu'au 12 mai pour "réparer les affreuses erreurs" de ce texte signé sous la présidence de Barack Obama en juillet 2015, faute de quoi il refusera de prolonger l'assouplissement des sanctions américaines contre la république islamique.
Le président iranien Hassan Rohani a adressé mardi une nouvelle mise en garde à Donald Trump contre les "graves conséquences" qu'entraînerait un retrait américain de l'accord. (Le Figaro)