Entre avril 2017 et mars 2018, le constructeur d'automobiles japonais, qui a récemment rejoint l'alliance Renault-Nissan, a affiché un bénéfice net de 107,6 milliards de yens (827 millions d'euros au cours retenu par le groupe), contre une perte de 198,5 milliards un an plus tôt, selon un communiqué publié mercredi.
Le bénéfice d'exploitation a par ailleurs grimpé à 98,2 milliards de yens, contre seulement 5 milliards un an plus tôt), pour un chiffre d'affaires en hausse de 15% à 2.192,4 milliards de yens (16,8 milliards d'euros). Sur la période, Mitsubishi Motors a écoulé 1,1 million de véhicules dans le monde, une progression de 19% sur un an tirée par l'Asie du sud-est (+33% à 275.000 unités). Le groupe évoque de nombreuses commandes de pick-up (camionnettes à plateau) en Thaïlande et le succès de son monospace Xpander MPV, lancé en Indonésie en septembre 2017.
Il a aussi enregistré un bond de ses ventes en Chine (+55% à 136.000 unités), où son 4x4 Outlander a été très demandé. Au Japon, le groupe semble s'être définitivement remis de l'affaire de falsification des performances énergétiques de plusieurs modèles de mini-voitures, qui avait fortement ébranlé son activité dans l'archipel. Il a affiché une augmentation de 23% à 98.000 unités.
Ces tendances positives devraient se poursuivre, estime Mitsubishi Motors, sauvé de la débâcle fin 2016 par Nissan qui a acquis une participation de 34% dans le groupe, tandis que Carlos Ghosn prenait la tête du conseil d'administration. Sur l'année budgétaire en cours, qui s'achèvera fin mars 2019, la compagnie vise des ventes en volume en augmentation de 14%, à 1,25 million d'unités, pour un chiffre d'affaires de 2.400 milliards de yens (+9,5%). Son bénéfice net est attendu en hausse de 2,2% à 110 milliards de yens, malgré l'impact négatif du renforcement du yen face au dollar, tandis que le profit d'exploitation devrait grimper de 12% à 110 milliards de yens également. (Le Figaro)
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