65'000 messages après un seul rendez-vous online, c'est ce qu'on peut appeler du harcèlement. Et quand madame écrit à monsieur qu'elle se baignerait volontiers dans son sang tout en revêtant les parties de son corps, on comprend que celui-ci ait été quelque peu refroidi.
Jacqueline, 31 ans, originaire de Phoenix, comparait devant la justice pour avoir traqué et harcelé un résident de Paradise Valley en Arizona. Elle est également accusée d'être entrée par effraction chez celui qu'elle considère comme son «âme sœur» et de lui avoir envoyer des menaces de mort. «N'essaye pas de me quitter, je te tuerais et je ne veux pas devenir une meurtrière», lui aurait-elle écrit.
Inquiet, l'homme a porté plainte. Il a également affirmé lui avoir répété plusieurs fois qu'il ne voulait plus de contact avec elle. Début avril, la police finit par arrêter Jacqueline une première fois, après que celle-ci soit entrée par effraction chez «son prétendant» pour y prendre un bain. Elle est finalement relâchée mais ne démord pas pour autant. Elle continue d'envoyer des menaces et va même jusqu'à débarquer devant l'entreprise de Monsieur où elle insiste pour devenir sa femme.
Interrogée par la justice quant à son comportement excessif, la trentenaire a répondu le plus naturellement du monde: «L'amour est une chose excessive. J'avais le sentiment d'avoir rencontré mon âme soeur et je pensais que nous ferions juste ce que tout le monde fait et que nous nous marierions et que tout irait bien, mais ce n'est pas ce qui s'est passé.»
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