Mammadyarov: Il est impossible de parler d’une paix durable sans le retrait des forces d`occupation des territoires occupés

  25 Décembre 2015    Lu: 1298
Mammadyarov: Il est impossible de parler d’une paix durable sans le retrait des forces d`occupation des territoires occupés
«Le conflit arméno-azerbaïdjanais était une priorité dans notre agenda de politique étrangère pour 2015. Les bases politico-juridiques du règlement du conflit ont été établies il y a longtemps, selon en premier lieu les exigences des résolutions 822 (1993), 853 (1993), 874 (1993) et 884 (1993) du Conseil de sécurité des Nations Unies et les documents adoptés par d`autres organisations internationales dans le cadre du conflit.

Un événement important en 2015 – la rencontre des présidents azerbaïdjanais et arménien organisée le 19 décembre à Berne, avec la participation des coprésidents du Groupe de Minsk de l`OSCE » a déclaré le ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères Elmar Mammadyarov dans une interview consacrée aux résultats de 2015.

« L’arrêt rendu le 16 juin 2015 par la Grande Chambre de la Cour européenne des droits de l`homme « Chiragov et autres c. Arménie » devrait également être marqué. La décision du tribunal est importante à plusieurs égards. Tout d`abord, la CEDH a mis fin à la forme impressionnante à la négation de l`Arménie de toute responsabilité pour l`occupation illégale des territoires azerbaïdjanais et sa présence militaire dans ces régions. En outre, la CEDH mentionne dans les paragraphes 14-18 de la décision que la guerre a commencé avec les défis sur l’annexion du Haut-Karabakh à l`Arménie » a-t-il dit.

Abordant les violations du cessez-le-feu, Mammadyarov a déclaré qu’en fait, depuis l`introduction du cessez le feu en 1994, les cas de violation cessez-le-feu accompagnés par les causalités humaines le long de la ligne de contact entre les troupes et de la frontière entre les deux pays, n’ont jamais cessé et la guerre continue depuis 20 ans. La raison principale à cela- la présence des forces armées arméniennes dans territoires azerbaïdjanais occupés. Les soldats, les tranchées et les armes continuer à tenir face à face le long de la ligne de contact des troupes et de la frontière arméno-azerbaïdjanaise, comme dans les Première et Seconde Guerres mondiales. Par conséquent, il est impossible de parler d’une paix durable et de silence des armes sans le retrait des forces d`occupation des territoires occupés. Le retrait des forces armées arméniennes des territoires occupés pourrait créer une base importante pour l`élimination de la tension, la résolution pacifique du conflit. Des efforts supplémentaires devraient être augmentés et le statu quo actuel doit être changé pour mettre en œuvre les propositions existantes.

Le ministre a noté que l`établissement de contacts entre les communautés azerbaïdjanaise et arménienne du Haut-Karabakh peut contribuer à l`établissement de la confiance mutuelle et au règlement du conflit : « Dans les années précédentes, les figures de la culture et l`art azerbaïdjanais de la région du Haut-Karabakh ont tenu des réunions avec des représentants de la communauté arménienne et ont organisé des visites mutuelles. Suite à certains de ces initiatives, la partie arménienne, en tenant compte du fait que les contacts entre les communautés arménienne et azerbaïdjanaise de la région du Haut-Karabakh de l`Azerbaïdjan peuvent contribuer positivement à la solution du conflit, a poursuivi une politique visant à le prévenir. L’Arménie essaie de prévenir de tels contacts afin de nier le droit de la communauté azerbaïdjanaise du Haut-Karabakh de l`Azerbaïdjan à retourner sur leurs terres historiques » a-t-il dit.

Mammadyarov a appelé les coprésidents du Groupe de Minsk de l`OSCE, l`UE et d`autres organisations internationales à faire pression sur l`Arménie pour obtenir la reprise des contacts entre les communautés azerbaïdjanaise et arménienne de la région du Haut-Karabakh.

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