Ce dernier a annoncé que son pays avait accepté de verser un milliard de yens (7,5 millions d`euros, ndlr.) de dédommagement aux "femmes de réconfort", ces femmes enrôlées de force dans les bordels de l`armée impériale durant la Seconde Guerre mondiale.
"Le système des femmes de réconfort (…) a existé du fait de l`implication de l`armée japonaise (…) et le gouvernement japonais est pleinement conscient de sa responsabilité", a-t-il dit.
Le premier ministre japonais Shinzo Abe a exprimé aux victimes ses "excuses et son repentir, du plus profond de son cœur", a ajouté M.Kishida.
De nombreux contentieux, notamment territoriaux, plombent de longue date les relations entre Séoul et Tokyo, deux alliés clés des Etats-Unis dans la région.
Mais la présidente sud-coréenne Park Geun-Hye, qui a toujours adopté une position très intransigeante sur la question des "femmes de réconfort", a encore récemment estimé que ce différend historique était le "plus grand obstacle" à l`amélioration des relations bilatérales.
La plupart des historiens estiment que jusqu`à 200.000 femmes, pour la plupart des Coréennes mais aussi des Chinoises, des Indonésiennes et des ressortissantes d`autres pays asiatiques, ont été enrôlées de force dans les bordels de l`armée impériale.
La position de Tokyo était jusqu`à présent de considérer que cette question avait été réglée en 1965 à la faveur de l`accord qui a rétabli les liens diplomatiques entre Tokyo et Séoul.
Mais Séoul exigeait que le Japon se repente correctement et réclamait des dommages et intérêts pour 46 "femmes de réconfort" survivantes.
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