Combien de temps pour un rapport sexuel idéal ? Comment se protéger du divorce ? A quoi bon s’émerveiller devant les choses simples ? La cigarette électronique, vraiment plus saine que la clope ? Et quel intérêt de faire des grasses mat` dans tout ça ? Toutes ces questions ont été plus ou moins bien étudiées par les chercheurs en 2015. Elles constituent même notre top 5 des meilleures études de l’année dans le domaine de la santé.

1. Le rapport sexuel idéal ne dure pas plus de 7 minutes.

Cela ne fait pas bien long, on vous l’accorde. C’est pourtant le chiffre dévoilé par des chercheurs américains au moins d’octobre. Petite précision, leurs travaux portaient sur la durée idéale du rapport sexuel pour avoir du plaisir. Ils ont éliminé les préliminaires dans ce décompte et n’ont conservé que le temps entre la pénétration et l’orgasme.
Bilan : Entre 3 et 7 minutes, c’est « idéal et suffisant ». Entre 7 et 13 minutes, c’est « très satisfaisant ». Si le rapport dure seulement entre 1 et 2 minutes, il est jugé « trop court » par les 50 volontaires, ayant noté pendant dix ans la durée de leurs rapports et leur niveau de satisfaction. L’étude de la Society for Sex Therapy and Research (SSTAR) indique également qu’entre 10 et 30 minutes, la durée du rapport est jugée « trop longue ».

2. La cigarette électronique serait 95 % moins nocives que le tabac

On lit à peu près tout et son contraire sur la nocivité des cigarettes électroniques. Mais il y a au moins un point sur lequel la majorité des pneumologues s’accordent. Celle-ci est moins nocive que la cigarette classique. Dans quelle proportion ? 95 % moins dangereuse selon la conclusion d’une étude publiée en août par le Public Health England [une agence dépendant des autorités sanitaires britanniques]. Le document souligne que la plupart des composants chimiques responsables des maladies associées au tabac sont absents des e-cigarettes. De plus, l’inhalation passive des émanations de la cigarette électronique serait également moins néfaste pour la santé humaine que le tabagisme passif.

3. Savoir dire merci protège du… divorce.

Savoir dire « merci » resserrerait les liens du couple et réduirait, de fait, le risque de divorce, selon une étude datant du mois d’octobre, publiée dans la revue Personal Relationships. Scientifiquement parlant, l’expression de la gratitude au sein des couples mariés serait l’indicateur « le plus cohérent et le plus significatif de la qualité maritale », indiquent les chercheurs de l’Université de Georgie (Etats-Unis).

Cette gratitude se mesurerait via le « degré d’appréciation, de reconnaissance et d’estime » ressenti par le conjoint « après avoir accompli quelque chose de bien pour l’autre ». Pour cela, les chercheurs ont analysé les conversations téléphoniques de 468 personnes mariées.

4. S’émerveiller est bon pour la santé.

Dans quelle mesure les pensées négatives nous affectent-elles physiquement ? Telle est la question à laquelle les chercheurs de l’université de Berkeley ont essayé de répondre au mois de mars. Pour y parvenir, ils ont « mesuré » sur la salive de plus de 100 étudiants le niveau de la protéine interleukin-6 (IL6, produite par le système immunitaire et à l’origine des inflammations articulaires). Ils ont également observé chez ces étudiants les manifestations d’émotions, telles que la compassion, la joie, l’émerveillement ou l’amour.

Résultat : les étudiants qui étaient de bonne humeur présentaient un taux d’IL6 moins élevé que les autres. Et, par ailleurs, les auteurs de l’étude ont remarqué que ce taux avait tendance à être plus bas face à une émotion particulière : l’émerveillement. Cela notamment chez les sujets qui avaient ressenti cette émotion trois fois ou plus en une semaine, que ce soit en écoutant de la musique ou devant un coucher de soleil.

5. Démarrer sa journée avant 10h serait une torture pour le corps.

Amis lève-tard, réjouissez-vous. Selon une étude datant du mois de septembre, forcer les employés, étudiants ou écoliers à commencer leurs journées avant 10 heures du matin s’apparenterait à de la torture pouvant les rendre malades, fatigués ou stressés, affirme le Dr Paul Kelley de l’université d’Oxford. Pour remédier au problème, il appelle les établissements scolaires et l’université à revoir leurs horaires en décalant le début des cours. Une recommandation qui aurait fait ses preuves selon une étude menée depuis l’automne dernier au sein de 100 écoles dans le cadre du Teensleep Project.

Dans le détail, le fait de commencer plus tard, à 8h30 minimum pour les enfants de 8 à 10 ans, dès 10 heures pour les ados de 16 ans et dès 11 heures pour ceux âgés de 18 ans, aurait un effet positif sur les résultats scolaires des enfants, qui augmentent de l’ordre de 19 % souligne le Telegraph.

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