Cette vague massive de suppression d'effectifs constitue un "pas décisif dans la réorganisation de nos ressources" qui va permettre "plus de flexibilité dans les opérations de management", a estimé HTC, dont les actions ont plongé de près de 6% à la Bourse de Taipei mardi.
HTC, confronté à la concurrence des fabricants chinois dont Huawei, a renoué avec les bénéfices au premier trimetre avec un résultat net de 21,1 milliards de dollars de Taiwan (environ 593 millions d'euros). En 2017, le groupe a accusé une perte nette annuelle de 16,91 milliards de dollars de Taiwan (475 millions d'euros).
Le fabricant taïwanais avait annoncé en septembre dernier la revente partielle de ses activités pour 1,1 milliard de dollars au géant américain Google, qui cherche à renforcer sa présence sur un marché dominé par Apple, le sud-coréen Samsung et Huawei.
Il avait précisé que l'accord portait sur les licences de propriété intellectuelle du taïwanais et que le processus serait achevé début 2018.
Google a repris la moitié des équipes de HTC employées dans la recherche, soit environ 2.000 personnes, dont bon nombre travaillaient déjà sur le smartphone Pixel du géant de la Silicon Valley.
Selon des analystes, si la vente d'une partie de ses activités à Google permet à HTC de réduire ses coûts et d'améliorer sa rentabilité à court terme, elle ne devrait cependant pas suffire à redresser durablement l'entreprise.
En 2015, HTC avait déjà décidé d'une vague de licenciements massive ayant touché plus de 2.000 salariés.