De fortes disparités existent toutefois selon les classes d'âge et le niveau de formation. Ainsi, les plus âgés sont plus rarement consommateurs de produits en ligne. Les personnes de formation élémentaire achètent également moins fréquemment sur internet que celles dotées d'une formation supérieure, précise l'étude.
Toutefois, avec le temps, cette fracture numérique tend à se réduire. Ainsi, dans les catégories où la proportion d'acheteurs en ligne est moins élevée, la croissance est plus rapide que la moyenne.
Des différences existent également à l'échelle régionale. Au Tessin, les acheteurs en ligne sont proportionnellement moins nombreux qu'à Zurich ou dans l'espace Mittelland, selon les données basées sur un sondage auprès de 3000 personnes.
Potentiel de croissance
Au total, neuf consommateurs sur dix ont réalisé moins d'un achat en ligne par semaine en 2017, "ce qui laisse à l'évidence un important potentiel de croissance", selon l'OFS.
La fréquence d'achat est "significativement plus élevée" dans les zones densément peuplées des centres urbains, où 30% des e-consommateurs ont effectué six achats ou plus au cours des trois derniers mois, que dans les zones rurales faiblement peuplées (20%) ou les zones urbanisées intermédiaires (23%).
Parmi les produits et services, les billets de train et d'avion sont les plus fréquemment commandés en ligne, suivis par les vêtements, les séjours ou logements de vacances et les billets pour les manifestations sportives ou culturelles. Plus loin, suivent la musique et les films et encore après les produits alimentaires.
L'étude pointe également une dématérialisation des produits, qui va de pair avec l'essor de la vente en ligne. Ainsi, les films, les livres ou la musique sont de plus en plus consommés sous forme de fichiers numériques. La clientèle en ligne a doublé entre 2014 et 2017 pour les livres, magazines et journaux sous forme numérique.
Romandie
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