"Nous avions dit que si le (prix) atteignait 35 (dollars le baril), nous commencerions à examiner la convocation d`une réunion extraordinaire", a-t-il dit.
Mardi matin, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) est tombé sous les 31 dollars, un plus bas de 12 ans, en raison de l`excès d`offre, de l`appréciation du dollar et de la demande morose.
Le baril WTI pour livraison en février reculait mardi matin de 45 cents à 30,96 dollars vers 03H00 GMT dans les échanges électroniques en Asie.
Le baril de Brent, référence européenne du brut, également pour livraison en février, cédait 47 cents à 31,08 dollars.
Le WTI n`avait plus été si bas depuis décembre 2003, le Brent depuis avril 2004.
Les cours de l`or noir ont plongé de 10% la semaine dernière alors que les investisseurs s`inquiètent de l`excès d`offre et de la faiblesse de l`économie chinoise, première consommatrice de pétrole.
Mais le président de l`Opep a souligné qu`il fallait encore vérifier la disposition de tous les Etats membres, parmi lesquels figurent les exportateurs menés par l`Arabie saoudite, qui ont refusé jusqu`ici de réduire la production afin de conserver leurs parts du marché.
"Je n`ai pas encore beaucoup parlé avec les ministres du Pétrole" de l`Opep, a-t-il dit, reconnaissant que les membres du cartel divergeaient sur la nécessité d`intervenir pour redresser les cours.
"Un groupe sent la nécessité d`intervenir. Un autre pense que même si on le fait, on ne représente que 30 à 35% de la réalité du marché" pétrolier, a déclaré le président de l`Opep.
"65% du marché sont hors des mains de l`Opep et à moins d`avoir ceux qui représentent ces 65% à la table des négociations on ne peut pas changer fondamentalement" la donne du marché, a-t-il reconnu.
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