"On doit se tourner vers un plan B. Cela signifie intensifier, de concert avec l`Allemagne, la politique de renvoi des migrants économiques, et diminuer le nombre global (d`arrivées)", explique le chancelier social-démocrate dans une interview que publie mardi le journal autrichien Die Krone.
L`Autriche, dit-il, doit explorer le cadre juridique permettant de faire la différence entre ceux qui fuient une guerre et ceux qui émigrent pour des raisons économiques.
"Une chose est certaine, quoi qu`il en soit: nous serons bientôt plus actifs sur nos frontières que nous ne le sommes en ce moment. Les Allemands eux aussi vont s`activer davantage", continue Werner Faymann.
Naguère plus enclin à accepter les migrants, le chancelier subit désormais des pressions des conservateurs de l`ÖVP, ses partenaires de coalition, mais aussi du Parti de la liberté (FPÖ, extrême droite), lequel, dans les derniers sondages en date, est soutenu par un tiers de la population.
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