Les dirigeants des Vingt-Sept ont validé dimanche l'accord sur la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, avalisant à la fois un traité de quelque 600 pages fixant les conditions du départ du Royaume-Uni le 29 mars prochain et une déclaration politique de 26 pages sur les relations commerciales qui entreront en vigueur à l'issue d'une période transition de deux à quatre ans.
Les députés britanniques vont débattre pendant cinq jours de l'accord de Brexit, à compter du 4 décembre, et le vote au parlement britannique se tiendra le 11 décembre.
Theresa May doit s'entretenir mardi avec les chefs de file de tous les partis politiques d'Irlande du Nord, future seule frontière terrestre entre le Royaume-Uni et l'UE après le Brexit, alors que la question de la frontière irlandaise a constitué l'un des principaux points de désaccord entre Londres et Bruxelles.
"Mon accord répond aux attentes de chaque recoin du Royaume-Uni et je vais travailler dur pour renforcer les liens qui nous unissent dans l'optique de notre avenir hors de l'UE", dit May dans un communiqué diffusé en amont de ce déplacement.
Pour le moment, la Première ministre britannique fait face au scepticisme du Parti unioniste nord-irlandais (DUP) qui lui fournit l'appoint nécessaire pour disposer de la majorité à la Chambre des communes. Le DUP a jugé vendredi que l'accord de Brexit était inacceptable en l'état.
Theresa May soulignera l'importance de son accord de Brexit pour les entreprises, "qui doivent pouvoir commercer librement ) la frontière irlandaise et avoir un accès sans entrave au reste du marché britannique".
Le Figaro