L’organisme, qui a aidé Athènes lors des deux précédents programmes, n’a toujours pas confirmé son engagement pour le troisième accord, conclu le 13 juillet à l’issue d’un intense bras de fer. Ce nouveau coup de pouce, qui s’élève à quelque 86 milliards d’euros répartis sur trois ans, s’accompagne de coupes drastiques dans les aides sociales grecques et astreint le pays à une feuille de route rigoureuse.
Le FMI, symbole des réformes sociales
L’Allemagne, dont l’opinion publique est hostile à de nouvelles dépenses pour la Grèce, a fait de la participation du FMI une condition sine qua non du plan d’aide. Mais le premier ministre héllène, Alexis Tspipras, avait jugé en décembre la contribution de l’instance aux côtés de l’Union européenne (UE) « non nécessaire ». Il lui avait notamment reproché de se faire l’avocat des « réformes les plus dures » au sein du quartet des créanciers.
Le ministre allemand des finances, Wolfgang Schäuble, s’était immédiatement fendu d’une sèche mise en garde, jugeant qu’il n’était « pas dans l’intérêt des Grecs » de tenter d’écarter le FMI.
En Grèce, le Fonds monétaire international est devenu le symbole des réformes sociales honnies qui ont précipité une partie de la population dans la pauvreté, sans relancer la machine économique.
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