«Les JO ont été attribués à Tokyo car la ville avait présenté la meilleure offre», une candidature précisément axée sur «les questions relatives à l’intégrité du sport», a déclaré la porte-parole Hikariko Ono.
«Nous avons mené une campagne propre», a assuré pour sa part Daichi Suzuki, patron de l’Agence nationale des Sports.
Au bas de la page 34 du second volet de 89 pages d’un rapport autour du dopage dans l’athlétisme russe, publié jeudi, est évoquée une discussion entre des responsables turcs et Khalil Diack, un des fils de l’ancien président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) Lamine Diack, au sujet de l’attribution des JO.
«Il est dit (dans la conversation) que la Turquie a perdu le soutien de LD (Lamine Diack) parce qu’elle n’avait pas payé les 4 à 5 millions de dollars de parrainage à la Ligue de Diamant (le circuit principal des meetings d’athlétisme) ou à l’IAAF», peut-on lire.
«Selon la transcription, les Japonais ont payé une telle somme. Les jeux de 2020 ont été accordés à Tokyo», ajoute la commission d’enquête de l’AMA qui explique ne pas avoir «enquêté davantage sur le sujet, celui-ci n’étant pas de (son) ressort».
La candidature de Tokyo-2020 l’avait emporté en septembre 2013 sur celle d’Istanbul au deuxième tour du vote par 60 voix contre 36, malgré les craintes soulevées par la catastrophe nucléaire de Fukushima provoquée par le séisme et le tsunami meurtriers de mars 2011.
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