La reprise des importations de pétrole intervient grâce à l'exemption accordée par Washington à Tokyo aux sanctions américaines entrées en vigueur en novembre dernier. L'Iran est le quatrième plus gros producteur de pétrole au sein de l'Opep.
"Après la Chine, la Corée du Sud, l'Inde et la Turquie, le Japon a également entrepris d'importer du pétrole iranien", a déclaré le gouverneur, Abdolnaser Hemmati, cité par l'agence de presse officielle iranienne Irna.
Les exportations iraniennes de pétrole ont fortement diminué depuis que Donald Trump a annoncé en mai dernier que les Etats-Unis se retiraient de l'Accord de Vienne conclu en juillet 2015 sur le programme nucléaire iranien et qu'ils allaient rétablir des sanctions contre Téhéran.
Des exemptions ont cependant été accordées aux plus gros clients pétroliers de l'Iran - Japon, Chine, Inde, Corée du Sud, Taïwan, Italie, Grèce et Turquie -, ce qui leur permet d'importer une certaine quantité de pétrole pendant six mois.
En 2018, le pétrole iranien a représenté 5,3% des importations totales de brut du Japon.
Reuters