Dans la zone à risque entrent les emplois administratifs, industriels et les métiers liés au traitement de données. Guides, conducteurs de taxi, boulangers, bouchers, mannequins, pharmaciens, agents d`assurances, vendeurs, collecteurs d`impôts et fonctionnaires font face à un risque élevé (80-100%).
Les professions qui exigent de l`intuition, de l`empathie et de l`interaction sociale resteront prisées. Parmi celles-ci figurent les médecins, psychologues, sapeurs-pompiers, policiers et détectives, artistes, photographes, travailleurs sociaux et prêtres.
L`une des causes de l`automatisation croissante de travail est la baisse des prix pour les produits robotiques. Au cours des dix dernières années, les prix robotiques ont plongé de 27%, et la Bank of America prévoit une baisse supplémentaire de 22% au cours de la décennie à venir.
Suite au perfectionnement de l`apprentissage informatique et à la reconnaissance automatique du visage et de la parole, les robots ont déjà commencé à remplacer les personnes qui travaillent au contact des clients.
Les économistes préviennent que cette robotisation risque de bouleverser l`économie et d`accroître les inégalités de revenus. Les personnes peu qualifiées et les petits salaires seront les plus touchés.
L`économiste principale de la Banque d`Angleterre, Andy Haldane, pense que la robotisation n`augmentera pas le taux de chômage. D`après lui, les gens se spécialiseront dans les travaux où ils surpassent les robots.
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