Le constructeur japonais a annoncé mercredi qu'il accorderait des licences d'utilisation, sans prélever de commission, pour près de 24.000 brevets portant sur ses systèmes de transmission hybride, qui comprennent les moteurs, les convertisseurs de puissance et les batteries.
«A la lumière du volume important de demandes que nous recevons au sujet des systèmes d'électrification des véhicules de la part d'entreprises reconnaissant la nécessité de populariser l'hybride et les autres technologies électrifiées de véhicules, le moment est venu de la coopération», déclare Shigeki Terashi, vice-président exécutif de Toyota, dans un communiqué.
Une alternative moins coûteuse que l'électrique
Pionnier en la matière avec la Prius, premier véhicule hybride commercialisé en masse à partir de 1997, Toyota a vendu depuis plus de 13 millions de voitures de ce type, qui associent moteur à combustion conventionnel et transmission électrique et sont équipés de systèmes de récupération d'énergie.
Le constructeur japonais contrôle plus de 80% du marché de l'hybride, qui représente lui-même environ 3% de l'ensemble du marché automobile mondial. Les véhicules entièrement électriques représentent pour leur part environ 1% du marché, selon les estimations du cabinet LMC Automotive. Les grands constructeurs se sont engagés à électrifier leur gamme dans les années à venir pour répondre aux exigences de la lutte contre le changement climatique mais beaucoup soulignent aussi que le basculement vers le tout-électrique prendra du temps en raison du coût élevé des batteries.
Toyota dit depuis longtemps que ses véhicules hybrides, qui consomment environ deux fois moins de carburant que les moteurs à essence, constituent une solution alternative moins coûteuse que les voitures entièrement électriques, d'autant qu'elles ne nécessitent pas de déploiement de réseaux de recharge et fonctionnement peu ou prou comme des voitures classiques.
Reuters
Tags: Toyota