Les forces gouvernementales syriennes et leurs alliés russes ont intensifié les attaques contre la province d'Idleb depuis la fin du mois d'avril, faisant planer la crainte d'une offensive à grande échelle imminente pour reprendre le contrôle de cette région. Vendredi, la Russie s'est opposée à toute position commune du Conseil de sécurité, lors d'une réunion à huis clos réclamée, déjà, par le Koweït, l'Allemagne et la Belgique, ces deux derniers sont membres non permanent du Conseil de sécurité.
A l'issue de cette réunion, 11 pays du Conseil sur 15 ont exprimé leur "profonde préoccupation" face à l'aggravation de la situation dans la province d'Idleb.
Depuis fin avril, le régime syrien et son allié russe ont intensifié leurs bombardements contre le sud de la province d'Idleb et le nord de la région voisine de Hama, des territoires contrôlés par Hayat Tahrir al-Cham (HTS, ex-branche syrienne d'Al-Qaïda) et d'autres groupes djihadistes. Des hôpitaux et des écoles ont notamment été touchés. (Belga)