Erdogan a fait des déclarations aux journalistes, mardi, à l'issue de la Prière de l'Aïd Al-Fitr qu'il a célébré dans la nouvelle mosquée "Camlica" d'Istanbul, la plus grande de Turquie, inaugurée au début du Ramadan 2019.
Interrogé sur l'acquisition du système de défense sol-air russe, S-400, Erdogan a réaffirmé qu'il ne reculera pas.
"Il n'est pas question de faire marche arrière, nous avons passé un accord et sommes déterminés", a-t-il martelé.
"Si comme avec la Russie, une proposition intéressante est faite, nous pouvons envisager des 'Patriots'. Nous leur avons d'ailleurs dit. Mais malheureusement, aucune contre offre, aussi intéressante que celle des S-400 ne nous est parvenue du côté américain. Le commerce international se fait sur la base du gagnant-gagnant dans l'intérêt des pays. Dans le cas contraire nous ne sommes ni tenu, ni obligé d'acheter quoi que ce soit", a-t-il poursuivi.
Au sujet d'Idleb, dans le Nord de la Syrie, dernier bastion de l'opposition à Bachar al-Assad et cible d'attaques de plus en plus intenses de la part du régime et de ses supplétifs iraniens et russes, Erdogan a rappelé être en contact avec ses homologues russe et américain pour tenter de rétablir le calme dans cette région.
"Actuellement, nous poursuivons nos concertations avec les pays qui, de près où de loin, ont un lien avec la Syrie, Idleb, Manbij et l'Est de l'Euphrate. Nos sensibilités restent les mêmes et le demeureront", a-t-il insisté.
AA
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