«Depuis le début de l'épidémie, le cumul des cas est de 2008, dont 1914 confirmés et 94 probables. Au total, il y a eu 1346 décès (1252 confirmés et 94 probables) et 539 personnes guéries», selon le bulletin quotidien du ministère de la Sante diffusé lundi soir. «Malgré ce cap, les évolutions de ces dernières semaines sont positives bien que la vigilance reste de mise», relativisent les autorités sanitaires congolaises.
Elles se félicitent de «la réduction du nombre d'attaques ciblées [qui] a permis aux équipes de rattraper une partie de leur retard pour contenir la propagation de l'épidémie», lit-on encore dans le bulletin, même si «la situation sécuritaire reste instable et imprévisible». Les autorités se réjouissent également d'avoir pu contenir l'épidémie dans les seules provinces du Nord-Kivu et Ituri, sans que des cas ne soient signalés dans des pays voisins. Il s'agit de la dixième épidémie sur le sol congolais depuis 1976, et de la deuxième la plus grave dans l'histoire de la maladie après les quelque 11.000 morts en Afrique de l'ouest (Liberia, Guinée, Sierra Leone) en 2014.
AFP