Sur 1300 directeurs généraux (CEO) de groupes réalisant plus de 500 millions de dollars de chiffre d'affaires interrogés par KPMG, 54% estiment qu'ils investiront probablement davantage au Royaume-Uni après sa sortie de l'UE, contre seulement 22% d'un avis contraire, tandis que 25% déclarent que leur niveau actuel d'investissement ne changera pas. Les milieux d'affaires attendent la levée des incertitudes autour du processus de séparation, quelles qu'en soient les modalités, avant de s'engager.
Les décideurs français, dont 75 ont été interrogés dans le cadre de l'enquête, se montrent pour leur part beaucoup plus réservés que la moyenne: 44% se disent moins enclins à investir au Royaume-Uni après le Brexit, contre seulement 15% qui affirment qu'ils le feront davantage et 41% pour lesquels le divorce d'avec l'UE n'affectera pas le montant de leurs investissements. Sur les perspectives de croissance mondiale, les directeurs français sont plutôt pessimistes, avec 44% de «confiants» ou «très confiants», contre 63% en moyenne mondiale. Ils sont en revanche plus optimistes sur l'économie de la France, à 73%. Concernant enfin l'avenir de leur propre entreprise, 9 sur 10 se déclarent confiants pour les trois années à venir.
AFP
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