C’est une rumeur persistante qui dure depuis plusieurs semaines maintenant: l’Azerbaïdjan ne pourrait pas honorer ses engagements quant à la mise sur pied d’un circuit de F1 digne de ce nom et à l’organisation de son tout premier Grand Prix. La raison en serait double : la chute du cours du pétrole qui a fait diminuer de facto ses recettes commerciales et la nette baisse de la monnaie locale, le Manat.

Mais c’était sans compter sur la prévoyance et les ressources financières solides du pays qui ne compte pas du tout se désengager du projet et revenir en arrière. Car le cours du pétrole a beau avoir chuté et le Manat a beau avoir connu une forte baisse, l’Azerbaïdjan reste un pays à l’économie solide et aux ressources financières conséquentes. Pour preuve, les déclarations du porte parole de Baku City Circuit (BCC), l’organisation du Grand Prix de F1 : « La dévaluation du Manat n’aura pas d’impact sur la tenue de la première course de Formule 1 en Azerbaïdjan » ajoutant même « En fait, quand le budget du Grand Prix d’Europe a été approuvé, il a été initialement calculé en dollars. Par conséquent, nous ne nous attendons pas au moindre changement dans le budget actuel de l’événement. »

Un Grand Prix bénéfique pour l’Azerbaïdjan

Après avoir rassuré l’intégralité des acteurs du secteur et le public sur le fait que le Grand Prix aurait bel et bien lieu, les organisateurs en ont profité pour rappeler que l’organisation d’un tel événement à dimension internationale aura des répercussions plus que bénéfiques sur l’économie du pays notamment grâce à un pic touristique sans précédent durant la période du Grand Prix et à la création préalable de plusieurs milliers d’emplois directs et indirects.

Au-delà de la durée du Grand Prix, l’Azerbaïdjan et Bakou disposeront d’une vitrine mondiale sans précédent, d’un coup de projecteur majeur qui permettra d’attirer plus de touristes tout au long de l’année, de stimuler les investissements. Le BCC indiquant à cet égard « nous aimerions rappeler à nouveau que l’impact économique global créé par la tenue d’une course de F1, à court et long terme, direct et indirect, sera d’un grand bénéfice à l’économie nationale. »

Avec ce Grand Prix, l’Azerbaïdjan poursuit dans la voie de l’organisation d’événements internationaux majeurs après notamment les Jeux Européens de Bakou. Nul doute que ce premier Grand Prix de Bakou sera une réussite sur toute la ligne et prouvera un peu plus encore que l’Azerbaïdjan ne cesse de s’aligner sur les plus hauts standards européens et internationaux.

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