Il a indiqué qu'il participait aux négociations sur le Haut-Karabakh à un stade précoce des consultations, mais qu'à un moment donné, la direction arménienne, l'un des anciens précédents, avait décidé qu'Erevan représenterait les intérêts du Haut-Karabakh.
«Il est clair pour tous qu'il ne sera possible d'obtenir aucun accord sans le consentement de la population du Haut-Karabakh. La partie arménienne ne veut tout simplement pas le signer. C'est notre position. Les principes d’intégrité territoriale, d’autodétermination et de règlement exclusivement pacifique des différends sont inscrits dans tous les documents examinés par les parties. En tout état de cause, une solution finale devrait prendre en compte tous ces principes, et ni Erevan ni Bakou ne s'y opposent. Tout traité, en outre sur cette question délicate, est un compromis», a affirmé M. Lavrov.
«En tant que coprésidents, nous essayons de faire en sorte que ce compromis soit juste et reflète un équilibre réel et juste des intérêts» a souligné le ministre russe des Affaires étrangères, alors qu’on lui demandait quelle était l’attitude de Moscou à l’égard de la proposition arménienne sur le retour du Haut-Karabakh à la table des négociations.