Le Qatar avait déjà annoncé ces deux dernières années son intention d'augmenter d'ici 2024 à 110 millions de tonnes par an sa production de GNL, actuellement la plus importante du monde. Le ministre n'a pas donné de chiffres sur les investissements prévus pour atteindre cet objectif. M. Kaabi a également annoncé que les réserves prouvées de gaz, en provenance du champ offshore North Field, le plus grand gisement de gaz naturel au monde, qu'il partage avec l'Iran, ont atteint 50 000 milliards m³.
Boycott
«Des études et analyses de puits ont également confirmé la capacité de production d'importantes quantités de gaz en provenance» du secteur sud du gisement, du côté de Ras Laffan, le port industriel du Qatar et cœur de son industrie gazière, a dit le ministre. Il a en a outre indiqué que le gisement renfermait 70 milliards de barils de condensats, ou liquides de gaz naturel, et des quantités énormes de gaz de pétrole liquéfié (LPG), d'éthane et d'hélium. «Il s'agit là de découvertes très importantes, qui auront un impact positif considérable sur l'industrie gazière du Qatar», a souligné M. Kaabi dans un communiqué.
Le Qatar, soumis depuis 2017 à un boycott de ses voisins arabes du Golfe, produit aussi plus de 500 000 barils de pétrole par jour. Sa production d'hydrocarbures devrait atteindre quelque 6,7 millions de barils équivalent pétrole jour. Elle s'élève à 4,6 millions actuellement. (AFP)