Le groupe britannique a pointé "l`impact de la forte baisse des cours du pétrole et du gaz" sur son activité amont, même si cela a été compensé par de bons résultats dans l`aval (raffinage, pétrochimie...).
Plusieurs milliers de suppressions de postes
Comme ses concurrents, BP a commencé à réduire la voilure face à la chute des cours -le 1er janvier 2015, le Brent était coté à 56,42 dollars, le 1er janvier 2016, il ne valait plus que 37,28 dollars- en réduisant ses investissements et ses effectifs. Le groupe prévoit environ 4.000 suppressions de postes -déjà annoncées- parmi ses employés et sous-traitants en 2016 dans l`amont ainsi que jusqu`à 3.000 supplémentaires dans l`aval d`ici à la fin de 2017.
"Nous continuons à agir rapidement pour nous adapter et rééquilibrer BP face à un environnement changeant", a déclaré Bob Dudley, le directeur général du groupe. "Nous faisons de bons progrès pour gérer et réduire nos coûts et nos dépenses en capitaux, tout en maintenant des opérations sûres et fiables, et en continuant à investir de façon disciplinée dans notre portefeuille futur", a-t-il assuré.
Ces mauvais résultats ont fait vivement réagir les investisseurs. A 10h25, au London Stock Exchange, le groupe pétrolier britannique perdait 6,96%.
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