BP finit 2015 avec une perte de 6,4 milliards de dollars
L`exercice 2015 s`annonce difficile pour les majors pétrolières qui plongent dans le rouge en dévalant le toboggan des cours de l`or noir (voir encadré). La compagnie principale Le pétrolier britannique BP a annoncé mardi, au titre de 2015, la plus lourde perte de son histoire: 6,48 milliards de dollars (contre un bénéfice de 3,78 milliards un an plus tôt)..
Comme ses consœurs, la "major" est confrontée à la chute quasi-interrompue des cours du brut depuis plus de 18 mois. De surcroît, elle doit aussi faire face aux gigantesques coûts liés à la marée noire survenue en 2010 dans le golfe du Mexique. "Nous continuons à agir rapidement pour nous adapter et rééquilibrer BP face à un environnement changeant", a déclaré Bob Dudley, le directeur général du groupe cité dans le communiqué de résultats .
Le groupe pétrolier et gazier a aussi passé au quatrième trimestre une charge de 2,6 milliards pour refléter la chute des cours - dont 443 millions de dollars supplémentaires pour la marée noire du golfe du Mexique, "ce qui porte la facture totale des indemnisations 55,5 milliards de dollars" , essentiellement pour frais de restructuration (1,5 milliard de $ réalisés au cours des cinq derniers trimestres sur les 2,5 milliards annoncés d`ici à la fin de 2016) et des dépréciations dans l’amont (exploration et production).
AzVision.az informe que depuis l`indépendance du pays le géant britannique BP reste la principale compagnie exploitant les champs du pétrole et du gaz de l’Azerbaïdjan. La découverte de nouveaux gisements gaziers au coté azerbaïdjanais de la mer Caspienne dit le poursuit à long terme de cette coopération testée à toute épreuve.
Les pétroliers européens dans le viseur de S&P
Lundi, l`agence de notation financière Standard & Poor`s a placé les notes à long terme de six groupes pétroliers sous surveillance avec implication négative. Et d`ajouter qu`il y a une forte probabilité "de déclassement d`un cran de plusieurs majors européennes intégrées" lorsque la période de surveillance prendra fin. C`est déjà la cas pour Royal Dutch Shell, dont S&P a déclassé la note de AA- à A+. L`agence est passée d`une opinion "négative" à une surveillance avec implication négative sur Royal Dutch Shell, BP , Repsol, Eni, Statoil et Total.