"Les capacités offertes", c'est-à-dire le nombre de passagers pouvant voler sur les liaisons du groupe allemand, "seront réduites encore plus que prévu auparavant", d'une proportion allant jusqu'à -50%, "en fonction de l'évolution future de la demande", indique Lufthansa dans un communiqué.
En début de semaine, le groupe envisageait encore de ne réduire que de 25% au maximum ses capacités de court et moyen courrier. Une mesure entraînant la suppression de 7.100 vols en Europe d'ici la fin de son plan de vol hivernal et l'immobilisation dès cette semaine de 150 avions.
Mais, face aux baisses de réservation et à la hausse des annulations émanant des clients, qui "concernent toutes les régions", Lufthansa a dû se résoudre à aller plus loin. "Ces mesures servent à réduire l'impact financier de la chute de la demande" et "viennent en plus des économies prévues", a justifié le groupe allemand.
Face à l'épidémie, le groupe va également geler ses embauches et proposer des congés sans solde à ses employés. Lufthansa étudie également l'option du chômage partiel, a expliqué un porte-parole à l'AFP.
Le groupe a suspendu ses vols vers la Chine continentale et l'Iran et a annulé une partie de ses liaisons avec l'Italie en raison du virus. Lufthansa et ses filiales Swiss et Austrian Airlines ne desservent plus non plus Israël après la décision du pays d'interdire l'accès à son territoire aux ressortissants de plusieurs pays européens.
A la Bourse de Francfort, le titre était quasi stable (+0.13 à 11,52 euros) dans un Dax en nette baisse de 3,18% mais l'action Lufthansa a déjà subi des pertes de près de 30% depuis le début de l'année.
AFP
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