Parmi les dix sites retenus pour la fabrication de ces masques figurent les deux sites de la Combaude et de Ladoux à Clermont-Ferrand, siège de Michelin, ainsi que ceux d'Olsztyn en Pologne et de Zalau en Roumanie, précise le groupe dans un communiqué.
Masques chirurgicaux
Après «une phase d'initialisation», le manufacturier envisage de produire «à terme, chaque semaine, dans ses ateliers ou en coordination avec des partenaires ou des sous-traitants, près de 400.000 masques chirurgicaux de catégorie 1».
La capacité européenne «se renforcera dans les semaines suivantes grâce au déploiement d'initiatives similaires en Amérique du Nord», précise Michelin. «À la demande de plusieurs hôpitaux français», le groupe a également commencé la production de visières stérilisables, prévoyant de coordonner «la sous-traitance de 10.000 visières» à partir de lundi.
Il s'agit pour le groupe «de participer activement à la lutte mondiale contre la pandémie de Covid-19», à la fois en augmentant ses dons de masques aux personnels de santé dans les pays où il est implanté, et «aussi en se donnant les moyens de préserver la santé et la sécurité de ses salariés en les équipant de masques».
Michelin rappelle avoir participé à la réalisation d'un masque réutilisable, mis au point par un collectif grenoblois de chercheurs et d'industriels, avec l'ambition d'en fabriquer 5 millions par semaine d'ici fin juin. Le manufacturier est par ailleurs en train de relancer la production de trois usines françaises, malgré les réticences de syndicats, après avoir mis en place des protocoles sanitaires renforcés.
AFP
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