Les deux chefs d`Etat vont également parler réformes. La France a proposé son assistance technique en matière de finances publiques, fiscalité et administration.
Aider la Grèce, « c`est notre intérêt »
Mais ce que le Premier ministre grec attend de cette rencontre, c`est surtout le soutien français dans les négociations sur la dette. Pour le président français, elles doivent avoir lieu, sinon la Grèce ne pourra pas retrouver le chemin de la croissance. « C’est nous qui devons aider la Grèce parce que c’est notre intérêt », a d`ailleurs déclaré François Hollande à peine arrivé à Athènes.
Des mots qu’il a répétés sept fois en quelques minutes, rapporte notre envoyé spécial, Florent Guignard : aider la Grèce, d’abord, à surmonter le poids de sa dette. « Je sais tous les efforts que le peuple grec a dû réaliser et toutes les réformes qui ont été depuis des années engagées et encore ces derniers mois votées, a-t-il souligné. Il en faudra d’autres pour qu’il puisse y avoir le succès. Mais j’ai dit aussi que la négociation sur la dette devait être l’étape suivante. »
Mais François Hollande privilégie un rééchelonnement des remboursements, plutôt qu`une coupe. La dette représente aujourd`hui près de 180 % du Produit intérieur brut du pays.
Soutenir le pays dans l`accueil des migrants
Il faut aider la Grèce, répète celui qui a aidé les Grecs à rester dans l’euro. Un rôle que François Hollande n’a pas manqué de rappeler lui-même. Et ce qui vaut pour la dette vaut aussi pour les migrants, alors que 500 000 personnes sont arrivées dans le pays depuis le début de l’année. « La Grèce c’est notre frontière extérieure, a-t-il rappelé, donc si nous ne protégeons pas notre frontière extérieure, si nous ne créons pas des centres qui puissent permettre d’aider les personnes qui dépendent du droit d’asile, de raccompagner celles qui n’en relèvent pas, alors nous ne traiterons pas ni humainement, ni efficacement la question des réfugiés. »
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