L`Organisation des Nations Unies pour la Culture l`éducation, la science (UNESCO) et officiellement ajouté lundi le codex d`Alep, considéré comme le plus ancien exemplaire subsistant dans le monde de la Bible hébraïque, à son internationale Mémoire du Registre mondial.

Selon le Dr Adolfo Roitman, le conservateur en chef du Sanctuaire du Musée du livre à Jérusalem, où le Codex réside maintenant, toutes les versions actuelles de la tige de l`Ancien Testament, "d`une manière ou d`une autre, à partir de ce manuscrit ancien."
Il a été écrit dans la ville de Tibériade, sur les rives de la mer de Galilée, dans ou autour de 930 CE, puis se rendit à Jérusalem, d`où elle a été volée lorsque les Croisés pillèrent la ville en 1099. Il a ensuite été racheté par les Juifs du Caire, et a apporté à cette ville.

Mais le Codex est importante non seulement pour ce qu`il contient, mais aussi pour ce qu`elle ne fait pas. Quelques 190 pages de texte n`a pas de prix - environ 40% du total - sont absents. Ceux-ci comprennent des livres quatre des cinq du Pentateuque - la première section de livres de la Bible aussi appelé les cinq livres de Moïse - ainsi que cinq livres de la dernière section - Lamentations, l`Ecclésiaste, Esther, Daniel et Ezra.
Au 14ème siècle, il a trouvé son chemin à Alep, en Syrie, où des centaines d`années, il a été maintenu dans la synagogue.

Le Codex a toutefois été sorti clandestinement, gardé dans un endroit sûr jusqu`à ce qu`il est arrivé en Israël en 1958, et a été présenté au président d`alors, Yitzhak Ben Zvi. Il est devenu la propriété de l`Institut Ben Zvi à Jérusalem, un centre de recherche financé par le gouvernement.

Le Codex est resté à l`institut jusqu`à ce qu`il a été déplacé au Musée d`Israël au milieu des années 1980, où les pièces sont présentées au public dans le Sanctuaire du Livre, à côté de l`autre point important et non dissemblables - la mer Morte.

Les pages manquantes ont d`abord été considérés comme ayant été détruite lors de la synagogue d`Alep a été incendiée, ou peut-être pillé par les Syriens.
Mais le journaliste Matti Friedman, auteur d`un livre sur le sujet, a une explication différente. "A en juger par les preuves que je découvris, les pages ont été perdus en Israël, qui est le scénario le plus probable," dit-il.

Le professeur Eyal Ginio, directeur de l`Institut Ben Zvi, est en désaccord. Il pense que les pages ont été perdues pendant les émeutes en Syrie.
"Si des parties du Codex ont été perdus après 1947 et ont été vendus ou pris pour une collection privée, les pages auraient fait surface," dit-il.

Au lieu de cela, seuls deux segments des pages manquantes ont jusqu`ici fait surface, et dans les deux cas ceux qui les avait «affirmé qu`ils ont été trouvés par leurs ancêtres sur le sol de la synagogue."

La question de la propriété du Codex est aussi un sujet de litige.

Cinéaste Avi Dabach, qui espère faire un documentaire sur le Codex, estime le manuscrit appartient à la communauté juive qui a été forcé de quitter la Syrie.
"Dans les années 1960 la communauté d`Alep-juive a poursuivi les personnes qui ont apporté le Codex en Israël ... Les autorités israéliennes ont décidé de confisquer cet objet, puis, à partir d`une position de force, la force à la communauté un arrangement," dit-il.
Pendant de nombreuses années, les membres de la communauté juive d`Alep sont venus au Sanctuaire du Livre au Musée d`Israël pour voir le Codex et prier en face d`elle. Pour eux, l`importance du Codex va au-delà de la religion. Ils la considèrent comme quelque chose qui a tenu sa communauté ensemble depuis de nombreuses années dans un pays dominé par les musulmans.

Dabach et son équipage ont ouvert une campagne de collecte de fonds en ligne pour financer leur film, et nous espérons qu`ils puissent continuer l`enquête Friedman ayant commencé.

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