MAE d'Azerbaïdjan: «Les déclarations de Mnatsakanyan sont absurdes»

  01 Septembre 2020    Lu: 1001
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«Le ministre des affaires étrangères de l'Arménie, qui maintient sous occupation militaire pendant environ 30 ans les territoires internationalement reconnus du pays voisin en violant les principes fondamentaux du droit international, crée directement des obstacles à la solution du conflit par des négociations, en outre, qui sert à l'escalade de la tension dans la région par ses actions et déclarations, parle de l'établissement d'un environnement pacifique dans la région. Les pas des dirigeants militaires et politiques arméniens qui ont remis à zéro l'essence des négociations sont le principal obstacle à la mise en place de «l'environnement pacifique» évoqué par le ministre des Affaires étrangères de ce pays »

C'est ce qu'a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères d'Azerbaïdjan (MAE), Leyla Abdullayeva, tout en commentant l'interview du ministre des Affaires étrangères de l'Arménie Zohrab Mnatsakanyan avec l'Agence Interfax.

«Du 12 au 16 juillet de l'année en cours, l'Arménie, mettant en œuvre sa nouvelle provocation militaire en direction de la région de Tovouz, à la frontière entre les deux États, a fait la tentative d'attaque initialement planifiée contre les positions azerbaïdjanaises. Le nouvel acte d’agression de l’Arménie commis en recourant à la force a été résolument empêché par l’armée arménienne. L’Arménie souhaitant abuser de ses mauvais objectifs, après l’horrible explosion qui s’est produite à Beyrouth au Liban, a annoncé son projet d’installer illégalement les Arméniens de souche du Liban dans les territoires occupés de la République d’Azerbaïdjan.

De cette manière, l’Arménie occupant n’a pas caché son intention d’enraciner les résultats du nettoyage ethnique qu’elle a mis en œuvre dans la région azerbaïdjanaise du Haut-Karabagh occupée et les régions environnantes. Après l'échec des dirigeants militaires et politiques arméniens dans la provocation de Tovouz, ils ont recouru à d'autres provocations pour compenser l'échec de cette aventure militaire. La tentative de provocation du groupe de détournement et de reconnaissance des forces armées arméniennes sur la ligne de contact des forces armées azerbaïdjanaises et arméniennesen direction de la région de Goranboy de la République d'Azerbaïdjan a été empêchée le 23 août, le commandant du groupe a été neutralisé. Plus récemment, la visite du Premier ministre arménien Nikol Pashinian dans la ville occupée de Khankendi le 29 août et sa rencontre avec les représentants du régime fantoche établi par lui-même, son appel aux unités militaires arméniennes sur les territoires azerbaïdjanais sous occupation militaire, ont été une autre démonstration claire que l'Arménie était un pays agresseur et menait une politique d'annexion.

Sur quelle paix, quelles suggestions et initiatives visant à réduire les tensions dans la région, Z. Mnatsakanyan parle-t-il après tout ce qui précède?

Les raisons des actes criminels des représentants d'un pays, dont la nouvelle génération est élevée sur la base du nzdéhisme, de l'idéologie raciale et des valeurs du fascisme, qui soutient le terrorisme au niveau de l'État, basé sur le vandalisme et la haine contre l'Azerbaïdjan dans différents pays du monde sont claires pour tous. Ainsi, ces pensées du ministre arménien, reliant la prévention des conflits ethniques dans les pays étrangers à une démonstration d'une volonté politique dans la résolution du conflit, sont absurdes, car l'Arménie n'a pas été en mesure de démontrer la volonté politique depuis des années.

Le retrait des forces agressives arméniennes des territoires azerbaïdjanais internationalement reconnus et le rétablissement des droits des personnes expulsées de ces territoires sont nécessaires pour instaurer une paix durable dans la région. L’Arménie doit enfin faire preuve de volonté politique et prendre des mesures concrètes dans ce sens. » a-t-elle conclu.

Azvision.az


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