Le chef de la diplomatie hongroise a rappelé que son "pays est favorable à l’élargissement de l’Union".
«Un nouvel élan concernant l’ouverture de nouveaux chapitres a été trouvé", a-t-il déclaré.
"Ceci va accélérer les négociations d’adhésion de la Turquie que nous devons soutenir au sujet de la question des réfugiés. C’est pourquoi un plan d’action doit être rapidement finalisé. Il faut partager le fardeau assumé par la Turquie", a ajouté le ministre hongrois.
Selon Szijjarto, les réfugiés syriens qui quittent la Turquie pour se rendre en Europe ne peuvent plus être considérés comme des réfugiés, estimant qu’ils "sont motivés par des questions d`ordre économique".
"La Turquie est un pays sûr qui offre de nombreux avantages aux réfugiés", a-t-il dit.
"Ce sont des motifs économiques qui les poussent à rallier l`Europe. Il faut donc que les pays européens partagent le fardeau assumé par la Turquie. Ainsi, les résultats seront meilleurs. Nous devons soutenir financièrement la construction de nouveaux camps en Turquie", a-t-il plaidé.
Le ministre hongrois a également défendu la position de son pays quant à la construction de "murs" aux frontières, estimant que la situation est «exceptionnelle», évoquant à ce propos l’afflux de milliers de personnes par jour, ce qui nécessite "une autre réponse des pays concernés".
Szijjarto a une nouvelle fois vanté les efforts déployés par la Turquie en matière d`accueil de millions de réfugiés, ajoutant que la Hongrie est aux côtés de la Turquie.
"Je considère que la reprise des négociations avec la Turquie est bénéfique pour l’UE", a-t-il ajouté.
"Je pense que la libre circulation des citoyens turcs (sans visa) sera un bon début. Nos deux pays ont déjà mis en place des facilités dans ce sens, et nos citoyens ainsi que les ressortissants turcs peuvent voyager sans difficultés. Les résultats sont très positifs et ils ont permis de renforcer nos relations", a conclu Szijjarto.
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