«Je suis de Khankendi, j'y suis né en 1997. Après le service militaire, voyant la situation dans le pays, comprenant comment les gens étaient trompés, j'ai décidé d'aller en Russie avec ma famille. J'y ai travaillé. Le 1er septembre, je suis venu à Khankendi pour le travail. Après un certain temps, les opérations militaires ont commencé », a-t-il dit.
Je ne voulais pas faire la guerre parce que je savais que le Karabagh était la terre de l'Azerbaïdjan, mais pas de l'Arménie. Le 27 septembre, j'ai été appelé au service militaire. Quand j'ai refusé d'y aller, ils sont venus le lendemain et m'ont menacé d'arrestation.
"J'ai été emmené en première ligne - Hadrout. Puis ils ont dit qu'il fallait se retirer. Il y avait environ 400 personnes là-bas, puis nous avons été envoyés dans des directions différentes. Nous sommes allés en direction de Fuzouli. Nous y avons essuyé des tirs. J'ai couru immédiatement. J'ai réalisé que je ne venais pas ici pour me battre, je devais éviter les balles. 7 personnes m'ont rejoint. Nous avons commencé à traverser les montagnes. Nous ne savions pas où aller. Le lendemain matin, j'ai entendu les voix des militaires azerbaïdjanais. Nous leur avons dit que nous ne voulions pas nous battre et que ce n'était pas notre territoire. Nous avons juste dit que nous voulions nous rendre et vivre. Ils nous ont emmenés et nous ont amenés. Maintenant, je pense que tout va bien.
Je fais appel au peuple arménien. Frères et sœurs, pas besoin de se battre pour des choses qui ne nous appartiennent pas. N'envoyez pas vos fils et vos maris mourir en vain.
Quiconque veut vivre au Karabakh peut vivre en Azerbaïdjan. Comme auparavant, nous vivions dans un quartier. Je suis très bien traité ici", selon le militaire arménien.
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